Zone grise contre "vraie" asexualité
Zone grise contre "vraie" asexualité
Salut tout le monde,
Il y a pas mal de débat sur le AVEN anglophone sur les questions de zone grise ou de demi-sexualité. Dit simplement il s'agit des personnes qui font l'expérience d'une faible ou très faible attirance sexuelle, mais d'une attirance sexuelle quand même. Il sont donc dans la zone "grise" du triangle qui sert de symbole à AVEN.
La question est de savoir si la définition de l'asexualité et la communauté asexuelle doivent reconnaître ces personnes comme asexuel(le)s.
Et en fait, une tendance orthodoxe a toujours plus ou moins existé au sein du mouvement et dont on pourrait résumer la position de la façon suivante :
- Il y aurait de vrai(e)s asexuel(le)s, qui n'ont pas du tout d'attirance sexuelle et qui n'en ont jamais eu. Dès qu'on sort de cette définition étroite, on n'est plus asexuel(le).
Voilà, je voulais juste savoir si on avait en France aussi ce genre de débat et quelles étaient vos positions.
Pas de pièges. Pour moi, c'est clair que oui, la définition et la communauté doivent englober ces personnes. Mais je suis totalement ouvert à la discussion.
Il y a pas mal de débat sur le AVEN anglophone sur les questions de zone grise ou de demi-sexualité. Dit simplement il s'agit des personnes qui font l'expérience d'une faible ou très faible attirance sexuelle, mais d'une attirance sexuelle quand même. Il sont donc dans la zone "grise" du triangle qui sert de symbole à AVEN.
La question est de savoir si la définition de l'asexualité et la communauté asexuelle doivent reconnaître ces personnes comme asexuel(le)s.
Et en fait, une tendance orthodoxe a toujours plus ou moins existé au sein du mouvement et dont on pourrait résumer la position de la façon suivante :
- Il y aurait de vrai(e)s asexuel(le)s, qui n'ont pas du tout d'attirance sexuelle et qui n'en ont jamais eu. Dès qu'on sort de cette définition étroite, on n'est plus asexuel(le).
Voilà, je voulais juste savoir si on avait en France aussi ce genre de débat et quelles étaient vos positions.
Pas de pièges. Pour moi, c'est clair que oui, la définition et la communauté doivent englober ces personnes. Mais je suis totalement ouvert à la discussion.
- Esteban75
- Affranchi(e)
- Messages : 466
- Inscription : 09 avr. 2011, 22:27
- Localisation : Paris
- A aimé : 0
- A été aimé : 0
Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
Franchement l'idée même d'avoir une discussion là dessus c'est, je trouve avoir une vision uniquement communautaire et dogmatique de l'asexualité.
- vince16
- Adepte
- Messages : 188
- Inscription : 01 juil. 2010, 18:41
- Localisation : Poitou-Charentes / Aquitaine
- A aimé : 2 fois
- A été aimé : 6 fois
Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
De ce que j'ai vu la "communauté" m'a semblé ouverte à tous et c'est mieux comme ça... l'union fait la qualité !
- Maëlle
- Associé(e)
- Messages : 721
- Inscription : 22 févr. 2009, 22:56
- Localisation : Région Parisienne
- A aimé : 0
- A été aimé : 2 fois
Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
pour qu'un mot ait un sens il faut que ce sens soit précis. il est assez normal dès lors qu'on se défini sur un mot de vouloir débattre des limite exactes de sa définition. le débat en soit n'est pas choquant ni problèmatique.
Par contre ce qui est néfaste c'est de commencer à mettre des adjectifs sur la frontière telle qu'effectivement "vrai". parce que dans vrai et faux il y a une notion de valeur moral, de possible rejet et bien d'autres choses.
pour moi cette zone grise serait plus logiquement dans l'hypo mais je m'en tape parce que plus largement c'est la grande famille de ceux pour qui le sexe n'a pas d'importance et qui peuvent donc s'entendre, se comprendre, s'aimer ! \o/
Par contre ce qui est néfaste c'est de commencer à mettre des adjectifs sur la frontière telle qu'effectivement "vrai". parce que dans vrai et faux il y a une notion de valeur moral, de possible rejet et bien d'autres choses.
pour moi cette zone grise serait plus logiquement dans l'hypo mais je m'en tape parce que plus largement c'est la grande famille de ceux pour qui le sexe n'a pas d'importance et qui peuvent donc s'entendre, se comprendre, s'aimer ! \o/
"Pas de jolie vie, de joli chemin si l'on craint la pluie"
- Dexter
- Accrozoseries
- Messages : 7472
- Inscription : 30 déc. 2006, 12:03
- Localisation : Clermont-fd
- A aimé : 270 fois
- A été aimé : 69 fois
Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
un gros +1 avec Julie
La civilisation ne consiste pas à multiplier les besoins mais à les réduire volontairement, délibérément. Cela seul amène le vrai bonheur.
Nous vivons dans une culture où le superflu est devenu si nécessaire que nous sommes condamnés à toujours vivre dans le manque!
Nous vivons dans une culture où le superflu est devenu si nécessaire que nous sommes condamnés à toujours vivre dans le manque!
-
- Aguerri(e)
- Messages : 564
- Inscription : 10 oct. 2011, 20:21
- A aimé : 2 fois
- A été aimé : 4 fois
Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
Assez d'accord avec vous, pour moi A et hypo, font parti de la même communauté, même si il y a peut être de légère nuance. Il n'y a pas de "vrai asexualité", mais on peut considéré qu'il y a plusieurs variantes chez les A et que les hypo en sont une, vous voyez ce que je veux dire? Un peu comme les LGBT qui regroupent des "variantes différentes" au sein d'une même communauté. Je pense que tout est en effet question de comment on ressent les choses. Pour ma part je ne répond pas aux "critères stricts" des A, puisque je serais plutôt dans cette "zone grise", mais j'ai globalement une vision plutôt A, donc je me reconnais quand même dans cette communauté.
C'est tout à fait ça.pour moi cette zone grise serait plus logiquement dans l'hypo mais je m'en tape parce que plus largement c'est la grande famille de ceux pour qui le sexe n'a pas d'importance et qui peuvent donc s'entendre, se comprendre, s'aimer !
Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
Ça fait plaisir de voir que nous sommes d'accord.
Mais oui, le sujet est sérieusement débattu :
http://www.asexuality.org/en/index.php? ... ourage-it/
L'auteur du message que j'ai mis en lien au-dessus résume la position de certaines personnes qui pensent que l'asexualité se définit par les comportements. Si tu as les comportements (sexuels) x, y, z, etc., alors tu ne peux pas te dire asexuel. Il s'oppose à cette conception fermée.
Tout le monde applaudit des deux mains sur AVEN.org, mais comme le fait remarquer un posteur c'est parce que les gens qui pens(ai)ent ça sont partis de AVEN.
Un lien en anglais qui explique l'histoire de ce départ : http://apositive.org/viewtopic.php?f=31&t=396&start=20
En tout cas, tant mieux que l'ouverture soit la règle ici. Encore une fois, si quelqu'un veut en discuter ou pense différemment, on ne va pas l'agresser.
Mais oui, le sujet est sérieusement débattu :
http://www.asexuality.org/en/index.php? ... ourage-it/
L'auteur du message que j'ai mis en lien au-dessus résume la position de certaines personnes qui pensent que l'asexualité se définit par les comportements. Si tu as les comportements (sexuels) x, y, z, etc., alors tu ne peux pas te dire asexuel. Il s'oppose à cette conception fermée.
Tout le monde applaudit des deux mains sur AVEN.org, mais comme le fait remarquer un posteur c'est parce que les gens qui pens(ai)ent ça sont partis de AVEN.
Un lien en anglais qui explique l'histoire de ce départ : http://apositive.org/viewtopic.php?f=31&t=396&start=20
En tout cas, tant mieux que l'ouverture soit la règle ici. Encore une fois, si quelqu'un veut en discuter ou pense différemment, on ne va pas l'agresser.
- Zimou
- Administrateur
- Messages : 5409
- Inscription : 14 oct. 2010, 14:44
- Pronom : Il
- A aimé : 578 fois
- A été aimé : 841 fois
- Contact :
Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
je suis d'accord avec ce qui disent les autres membre plus haut. a savoir que, comme le précise la F.A.Q :
Le fait est que pour un A, il n'a absolument pas besoin d'avoir une sexualité pour aimer et être aimer. Il n'y a pas de "vrai" ou "faux" A, on est A tant qu'on a pas d'attirance sexuel pour un autre. le fait que quelqu'un avait de l'attirance hier ou qu'il n'en ai pas demain n’enlève rien au fait qu'il est A aujourd'hui.
en gros, ce ne sont pas les autres qui peuvent juger si on est A ou pas. a partir du moment on a pas d'attirance pour le sexe, on est A. ce que j’entends par "pas d'attirance", c'est qu'on ne recherchera pas a avoir de relation sexuel avec un partenaire dans la seul intention d'assouvir un besoin. dans ma vision des choses, un A peut même avoir des relations sexuel dans le but de montrer son amour a l'autre. ça reste en dehors de l'attirance et du besoin car les A savent montrer leurs amour de bien d'autre manière et n'ont pas besoin d'en passer par la relation sexuel et peuvent parfaitement passer leur vie sans.Suis-je asexuel(le) ?
C'est une question qu'il faut se poser à soi-même, et non à d'autres comme si on demandait un diagnostic rapide. Décider si l'appellation 'asexuel' convient pour nous définir nécessite une réflexion sur soi et donc d'apprendre à se connaître. Les outils disponibles (les faqs, les références, le forum) sont une aide à cette réflexion personnelle.
Le fait est que pour un A, il n'a absolument pas besoin d'avoir une sexualité pour aimer et être aimer. Il n'y a pas de "vrai" ou "faux" A, on est A tant qu'on a pas d'attirance sexuel pour un autre. le fait que quelqu'un avait de l'attirance hier ou qu'il n'en ai pas demain n’enlève rien au fait qu'il est A aujourd'hui.
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
- Esteban75
- Affranchi(e)
- Messages : 466
- Inscription : 09 avr. 2011, 22:27
- Localisation : Paris
- A aimé : 0
- A été aimé : 0
Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
Faut aussi considérer la différence culturelle entre l’Europe et en particulier la France, fille de la révolution, de la laïcité et des Lumières et les US.
C'est un pays basé sur la puissance des communautés qui vont faire du lobbying, c'est la loi du plus fort et du plus riche alors forcément ça crée du communautarisme fermé !
En plus c'est un pays très puritain, donc beaucoup de A doivent en plus considérer le sexe comme une abomination et les hypo comme des débauchés puisque déjà plein de S considèrent le sexe comme une abomination... je sais pas si il y a des publi qui vont dans ce sens sur aven.org mais il doit y avoir un peu de ça, même implicitement.
C'est un pays basé sur la puissance des communautés qui vont faire du lobbying, c'est la loi du plus fort et du plus riche alors forcément ça crée du communautarisme fermé !
En plus c'est un pays très puritain, donc beaucoup de A doivent en plus considérer le sexe comme une abomination et les hypo comme des débauchés puisque déjà plein de S considèrent le sexe comme une abomination... je sais pas si il y a des publi qui vont dans ce sens sur aven.org mais il doit y avoir un peu de ça, même implicitement.
Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
La sexualité est un spectre, et il n'y a pas de raison pour que l'une de ses extrémités ne soit pas le "néant" et l'autre l'hypersexualité. Entre les deux, c'est comme le spectre des couleurs, il n'y a pas passage d'une des couleurs traditionnelles à l'autre, mais traversée d'une immensité de variations. Bien entendu, on fait des catégories à partir de ça, mais il ne faut pas oublier la variété des degrés. Une communauté comme Aven a tout à fait vocation à prendre en compte les "grey-A" comme je crois qu'ils s'appellent sur le forum anglophone, puisque les situations et les problèmes, quoique différents, se rejoignent sur certains points.
Ne vous inquiétez pas, il y a ce genre de débats partout sur les forums concernant les particularités et les différences. Combien de fois j'ai pu voir, sur des forums sur le syndrome d'Asperger ou la douance, des utilisateurs avoir une vision très restrictive et considérer le diagnostic/le nombre de critères remplis par rapport à une définition avant de considérer la personne, alors qu'on doit faire l'inverse... ce qui fait que des gens rejetés, qui ne sont correspondent peut-être pas techniquement à la définition, mais qui partagent les mêmes difficultés, ne savent plus où aller...
Ce serait bête de voir se reproduire le même schéma qui pose tant de problèmes aux asexuels dans la société : l'exclusion, la non-reconnaissance. On n'arrivera vraiment à avancer que lorsque toutes les situations seront prises en compte et reconnues, sans trop d'a priori dans la "noosphère sociale" (je ne dis pas dans l'inconscient collectif, ça me semble trop dur à atteindre). Je suppose que la prétendue libération sexuelle rend difficiles autant la situation de l'asexuel, exclu, à l'existence niée, incompris, que la situation de l'hypersexuel, qui peut naïvement au départ se sentir libre de tout faire (vu la licence qu'on a dans les médias etc...). Concernant la requalification des questions touchant à la sexualité, nous sommes tous dans le même bateau, et l'on a notre mot à dire en ce qui concerne les excès, les manques, les défaillances de la société quant à elles. Mais bon, on s'éloigne un peu là .
Concernant ce que tu écris, Esteban75 : oui, il y a un peu de ça. Pas partout sur Aven (toutefois le système peut aussi y pousser), mais dans quelques cas c'est vrai. D'ailleurs, les premiers articles "sur l'asexualité" (je le mets entre guillemets, parce qu'ils concernaient l'abstinence/le célibat) en France parlaient de "vogue venue d'outre-Atlantique" etc. pour décrire le mouvement revendicatif, en mélangeant comme d'habitude les pinceaux en ce qui concerne les différences entre France et USA sur ce point.
Ne vous inquiétez pas, il y a ce genre de débats partout sur les forums concernant les particularités et les différences. Combien de fois j'ai pu voir, sur des forums sur le syndrome d'Asperger ou la douance, des utilisateurs avoir une vision très restrictive et considérer le diagnostic/le nombre de critères remplis par rapport à une définition avant de considérer la personne, alors qu'on doit faire l'inverse... ce qui fait que des gens rejetés, qui ne sont correspondent peut-être pas techniquement à la définition, mais qui partagent les mêmes difficultés, ne savent plus où aller...
Ce serait bête de voir se reproduire le même schéma qui pose tant de problèmes aux asexuels dans la société : l'exclusion, la non-reconnaissance. On n'arrivera vraiment à avancer que lorsque toutes les situations seront prises en compte et reconnues, sans trop d'a priori dans la "noosphère sociale" (je ne dis pas dans l'inconscient collectif, ça me semble trop dur à atteindre). Je suppose que la prétendue libération sexuelle rend difficiles autant la situation de l'asexuel, exclu, à l'existence niée, incompris, que la situation de l'hypersexuel, qui peut naïvement au départ se sentir libre de tout faire (vu la licence qu'on a dans les médias etc...). Concernant la requalification des questions touchant à la sexualité, nous sommes tous dans le même bateau, et l'on a notre mot à dire en ce qui concerne les excès, les manques, les défaillances de la société quant à elles. Mais bon, on s'éloigne un peu là .
Concernant ce que tu écris, Esteban75 : oui, il y a un peu de ça. Pas partout sur Aven (toutefois le système peut aussi y pousser), mais dans quelques cas c'est vrai. D'ailleurs, les premiers articles "sur l'asexualité" (je le mets entre guillemets, parce qu'ils concernaient l'abstinence/le célibat) en France parlaient de "vogue venue d'outre-Atlantique" etc. pour décrire le mouvement revendicatif, en mélangeant comme d'habitude les pinceaux en ce qui concerne les différences entre France et USA sur ce point.
- Star
- Adepte
- Messages : 201
- Inscription : 24 mars 2011, 16:01
- Localisation : Paris
- A aimé : 0
- A été aimé : 0
Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
+1 à Julie je suis tout à fait d'accord.
Je pense qu'on à autre chose à faire que de débattre sur le fait qu’untel n'est pas un "vrai" asexuelle ou pas. C'est la personne concerné qui est plus à même de le savoir.
La notion de "vrai" A crée du communautarisme fermé et inutile.
De mon point de vue les Hypo on le droit de faire partie de la catégorie des A malgré certaine légère nuance.
On est ce que l'on ressent être.
Je pense qu'on à autre chose à faire que de débattre sur le fait qu’untel n'est pas un "vrai" asexuelle ou pas. C'est la personne concerné qui est plus à même de le savoir.
La notion de "vrai" A crée du communautarisme fermé et inutile.
De mon point de vue les Hypo on le droit de faire partie de la catégorie des A malgré certaine légère nuance.
On est ce que l'on ressent être.
- Zimou
- Administrateur
- Messages : 5409
- Inscription : 14 oct. 2010, 14:44
- Pronom : Il
- A aimé : 578 fois
- A été aimé : 841 fois
- Contact :
Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
Je remonte un peu le sujet, car je me suis rendu compte d'un petit quelques chose en pensant a la façon de parler de l'asexualité a d'autre. et j'ai commencé comparer l'asexualité avec l'homosexualité. Je me suis rendu compte que c'est une comparaison que l'ont faisait souvent, mais qui ne collait pas pour moi. en effet, un homosexuel n'est pas seulement un homme qui est attiré par un homme, c'est aussi un homme qui est repousser pas les femmes. si il n'est pas repousser (donc attiré), c'est un bisexuel. nous avons donc 3 "point", ceux représenté par le haut de notre triangle : l'hétérosexualité, la bisexualité et l'homosexualité.
hétérosexualité____________bisexualité____________homosexualité
Ensuite, nous avons un 4eme point qui représente l'asexualité en bas du triangle (un triangle de 4 point?... bref )
(me donne du mal pour faire un triangle en ASCII xD pas très droit en plus )
Le fait est que dans l'asexualité est aussi composé d'hétéro, homo et bi. nous fonctionnons donc sur un schéma plutôt comme ça :
donc un Hétero est attiré par les personnes du sexe opposé, un Homo est attiré par les personnes du même sexe, les Bi sont attiré par les 2. On peut aussi le voir de la façon suivante : un Hétero est repoussé par les personnes du même sexe, un Homo est repoussé par les personnes du sexe opposé, un Bi n'est repoussé ni par l'un, ni par l'autre (enfin pour ma part, je suis Hétéro et je ne suis plutôt repoussé par les homme. Je ne veux pas d'un homme pour construire une vie de couple, ni une vie sexuel, même si j’avoue m’être déjà posé la question plus jeune).
En faisant ma comparaison de l'asexualité avec l'homosexualité, j'ai faillis dire que l'asexualité était le fait d'être repoussé par les relations sexuel, tout comme les homosexuels sont repoussé par les personnes de sexe opposé. Hors c’est faux, l’asexualité est le fait de ne pas avoir d’attirance pour les autres, pas en être repoussé. Je ne m’en suis jamais caché, au contraire, même si je n’ai aucune attirance je ne suis pas repoussé par l’acte sexuel. Du coup, comme les Bi ne sont repoussé ni par l’un, ni par l’autre, je me situerais en faire entre l’hétérosexualité et l’asexualité, car repoussé ni pas la sexualité ni par l'asexualité (plutôt attiré par l'asexualité malgré tout). Malgré que je soit 100% asexuel et que je n’ai aucune attirance.
Selon cette définition, je pourrais me placer dans cette « zone grise » dont nous avons parlé. Pourtant, au fond de moi, je me sens parfaitement asexuel. Donc ça justifie déjà pourquoi je pense qu’il n’y a pas de nuance entre les personnes qu’on appellerais des « vrai asexuel » (qui serait donc repoussé par la sexualité, qui serait dans la partie un peu « extrémiste » de l’asexualité, ce qui n’est absolument pas la définition de l’asexualité) et ceux qui serait dans cette zone grise et qui ne sont donc pas repoussé par la sexualité.
D’ailleurs, mon point de vu est que pour ceux qui sont repoussé, il peut parfois avoir une raison derrière, un éventuel problème (un traumatisme quelconque, une trop grande peur de l’acte, etc…) , et que si ce problème est surmonté, alors les choses peuvent changé, il peut découvrir un nouveau monde qui lui plairait et l’attirera. Bon, ça reste probablement des cas plutôt rare chez les A, même ceux qui ont une raison d’avoir du dégout pour l’acte sexuel, si ils arrivent à le surmonter et avoir une relation sexuel sereine, ça ne veux pas dire qu’il découvriront systématiquement « un nouveau monde qui lui plairait et l’attirera », loin de la (et heureusement je dirai… enfin j’espère xD c’est purement théorique, resterai à avoir le témoignage de personnes qui étaient repoussé, finissent par ne plus l’être (grâce à un(e) partenaire saint(e), rassurant(e), où grâce a l’aide d’un médecin, ou je ne sais quel autres solutions/événement déclencheur) qu’ils se rendent compte que c’est quelque chose qui leurs plait, et qu’ils n’aient toujours pas d’attirance). Cela dit, il est logique que ça puisse se produire, un A « extrémiste » (et qui accuse donc ceux de la zone grise de ne pas être de « vrai asexuel ») pourrais venir un jour à découvrir l’acte, à l’apprécier (ce qui le mettrais dans la zone grise) et à en avoir de l’attirance, découvrant que la chose est appréciable (ce qui ferais de lui un S). Ce qui ne sera jamais le cas d’un A qui n’est pas « anti-sexuel » (contre la relation sexuel) et qui ne risquera jamais de découvrir le plaisir du sexe (vu qu'il connait déjà) et d’y prendre gout pour enfin finir par en être attiré. En outre, les risques de changement sont moindre (voir inexistant) pour ceux qui ne sont pas repoussé et qui savent ce que c’est, que pour ceux qui ne connaissent pas et peuvent y trouver de l’attirance si ils y goutent un jour. Donc personnellement, je me sens plus « vrai asexuel » que ceux qui ne savent pas ce qu’est le sexe, car je sais que ça ne changera jamais, alors que pour eux, eux même ne peuvent pas réellement savoir si ça ne provoquera pas de changement chez eux (même si les chances pour que ça change reste très réduite, elle ne sont pas nuls). Bref, je m’éloigne de ma question initial, même si je ne fait pas non plus de hors sujet… je ferme la parenthèse.
Ma question est donc, il existe les bi pour ceux qui sont entre homo et hétéro (ceux qui ne sont pas repoussé par les 2 sexes). Que sont ceux qui sont entre la sexualité et l’asexualité (qui ne sont repoussé ni par l’un, ni par l’autre), comme moi ?
Héhé, je vous pose une colle la non ? j’espère pas, ça m’instruirais ! ^^
hétérosexualité____________bisexualité____________homosexualité
Ensuite, nous avons un 4eme point qui représente l'asexualité en bas du triangle (un triangle de 4 point?... bref )
Code : Tout sélectionner
HéS____________BiS____________HoS
\ /
\ /
\ /
\ /
\ /
\ Asexualité /
Le fait est que dans l'asexualité est aussi composé d'hétéro, homo et bi. nous fonctionnons donc sur un schéma plutôt comme ça :
Code : Tout sélectionner
HéS___________BiS____________HoS
| | |
| | |
| | |
| | |
HéA___________BiA____________HoA
En faisant ma comparaison de l'asexualité avec l'homosexualité, j'ai faillis dire que l'asexualité était le fait d'être repoussé par les relations sexuel, tout comme les homosexuels sont repoussé par les personnes de sexe opposé. Hors c’est faux, l’asexualité est le fait de ne pas avoir d’attirance pour les autres, pas en être repoussé. Je ne m’en suis jamais caché, au contraire, même si je n’ai aucune attirance je ne suis pas repoussé par l’acte sexuel. Du coup, comme les Bi ne sont repoussé ni par l’un, ni par l’autre, je me situerais en faire entre l’hétérosexualité et l’asexualité, car repoussé ni pas la sexualité ni par l'asexualité (plutôt attiré par l'asexualité malgré tout). Malgré que je soit 100% asexuel et que je n’ai aucune attirance.
Selon cette définition, je pourrais me placer dans cette « zone grise » dont nous avons parlé. Pourtant, au fond de moi, je me sens parfaitement asexuel. Donc ça justifie déjà pourquoi je pense qu’il n’y a pas de nuance entre les personnes qu’on appellerais des « vrai asexuel » (qui serait donc repoussé par la sexualité, qui serait dans la partie un peu « extrémiste » de l’asexualité, ce qui n’est absolument pas la définition de l’asexualité) et ceux qui serait dans cette zone grise et qui ne sont donc pas repoussé par la sexualité.
D’ailleurs, mon point de vu est que pour ceux qui sont repoussé, il peut parfois avoir une raison derrière, un éventuel problème (un traumatisme quelconque, une trop grande peur de l’acte, etc…) , et que si ce problème est surmonté, alors les choses peuvent changé, il peut découvrir un nouveau monde qui lui plairait et l’attirera. Bon, ça reste probablement des cas plutôt rare chez les A, même ceux qui ont une raison d’avoir du dégout pour l’acte sexuel, si ils arrivent à le surmonter et avoir une relation sexuel sereine, ça ne veux pas dire qu’il découvriront systématiquement « un nouveau monde qui lui plairait et l’attirera », loin de la (et heureusement je dirai… enfin j’espère xD c’est purement théorique, resterai à avoir le témoignage de personnes qui étaient repoussé, finissent par ne plus l’être (grâce à un(e) partenaire saint(e), rassurant(e), où grâce a l’aide d’un médecin, ou je ne sais quel autres solutions/événement déclencheur) qu’ils se rendent compte que c’est quelque chose qui leurs plait, et qu’ils n’aient toujours pas d’attirance). Cela dit, il est logique que ça puisse se produire, un A « extrémiste » (et qui accuse donc ceux de la zone grise de ne pas être de « vrai asexuel ») pourrais venir un jour à découvrir l’acte, à l’apprécier (ce qui le mettrais dans la zone grise) et à en avoir de l’attirance, découvrant que la chose est appréciable (ce qui ferais de lui un S). Ce qui ne sera jamais le cas d’un A qui n’est pas « anti-sexuel » (contre la relation sexuel) et qui ne risquera jamais de découvrir le plaisir du sexe (vu qu'il connait déjà) et d’y prendre gout pour enfin finir par en être attiré. En outre, les risques de changement sont moindre (voir inexistant) pour ceux qui ne sont pas repoussé et qui savent ce que c’est, que pour ceux qui ne connaissent pas et peuvent y trouver de l’attirance si ils y goutent un jour. Donc personnellement, je me sens plus « vrai asexuel » que ceux qui ne savent pas ce qu’est le sexe, car je sais que ça ne changera jamais, alors que pour eux, eux même ne peuvent pas réellement savoir si ça ne provoquera pas de changement chez eux (même si les chances pour que ça change reste très réduite, elle ne sont pas nuls). Bref, je m’éloigne de ma question initial, même si je ne fait pas non plus de hors sujet… je ferme la parenthèse.
Ma question est donc, il existe les bi pour ceux qui sont entre homo et hétéro (ceux qui ne sont pas repoussé par les 2 sexes). Que sont ceux qui sont entre la sexualité et l’asexualité (qui ne sont repoussé ni par l’un, ni par l’autre), comme moi ?
Code : Tout sélectionner
HéS___________BiS____________HoS
| | |
| | |
??? ??? ???
| | |
| | |
HéA___________BiA____________HoA
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
-
- Atrix
- Messages : 1758
- Inscription : 14 sept. 2011, 18:13
- A aimé : 22 fois
- A été aimé : 121 fois
Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
Ou pas. Cela peut-être aussi simplement un dégoût (ou plutôt une réelle non-attirance) pour les deux genres. Toi-même tu dis bien:zimou a écrit :D’ailleurs, mon point de vu est que pour ceux qui sont repoussé, il peut parfois avoir une raison derrière, un éventuel problème (un traumatisme quelconque, une trop grande peur de l’acte, etc…) , et que si ce problème est surmonté, alors les choses peuvent changé, il peut découvrir un nouveau monde qui lui plairait et l’attirera.
Être A c'est pas seulement être un S qui n'est pas attiré par le sexe. Il existe aussi des gens comme moi qui ne peuvent envisager (ni même imaginer) d'avoir une relation, même amoureuse, avec une personne quelque soit son genre. Ben ouais, j'aime pas les femmes et j'aime pas les hommes (intimement seulement hein !).zimou a écrit :Je ne veux pas d'un homme pour construire une vie de couple, ni une vie sexuel
Ça ne remet absolument pas en cause mon identité d'homme pour ma part, car pour moi être un homme c'est avant tout un état d'esprit, rien à voir avec les notions biologiques de genre.
On doute beaucoup de l'asexualité réelle dans le sens où l'individu n'est attiré par rien du tout, ce qui est difficile à imaginer contrairement aux hétéros/homos/bis qui eux manifestent réellement, concrètement et physiquement leur attirance. Mais il faut aussi admettre que certains A sont attirés par...rien du tout. D'ailleurs maintenant je ne dirai plus que je suis A mais que je suis sexuellement attiré par le néant.
Et quand tu dis:
Je trouve cela assez irrespectueux, on en revient au truc bateau "comment tu peux dire que t'aimes pas si t'as jamais essayé ?".zimou a écrit :je me sens plus « vrai asexuel » que ceux qui ne savent pas ce qu’est le sexe, car je sais que ça ne changera jamais, alors que pour eux, eux même ne peuvent pas réellement savoir si ça ne provoquera pas de changement chez eux
Moi aussi je me sens "vrai asexuel", je veux dire...y a des choses qui ne trompent pas: Pas de masturbation, pas d'attirance amoureuse, pas de fantasmes, pas d'excitation, jamais lu/vu de trucs érotiques/pornos . Je vois pas comment on peut faire plus asexuel que moi de mon point de vue. Pourtant c'est pas comme si j'habitais sur une île où il n'y avait pas la moindre trace de sexualité. Y a du sexe partout (même dans les films grand public/familiaux), donc par rapport à mon environnement j'estime que je suis vraiment A.
Enfin bref, je sais bien que tes propos sont subjectifs (tu insistes bien là-dessus d'ailleurs) mais je suis très déçu car si un A comme toi doute vraiment qu'il y ait des "robots" (à ce demander qui est vraiment "robotique" au fond) comme moi, je vois pas qui pourrait me comprendre dans ce cas.
Pour moi amour = amitié, et ça s'arrête là. Si personne ne veut de cet amour-là, et bien tant pis, je le garderai pour moi tout seul.
Relever quelqu'un qui est tombé a infiniment plus de sens et de valeur pour moi que des gros bisous baveux et plus si affinité.
Pour finir je pense qu'il n'est pas judicieux de concevoir la sexualité (et l'asexualité) d'une manière aussi schématique. On retrouve trop cette idée qui consiste à classifier afin d'instaurer une norme ou ce genre de chose.
- Dexter
- Accrozoseries
- Messages : 7472
- Inscription : 30 déc. 2006, 12:03
- Localisation : Clermont-fd
- A aimé : 270 fois
- A été aimé : 69 fois
Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
oulalala Zim la prise de tête
bah perso je suis bi enfin plutôt pan, je suis quand même repoussé personnellement par le sexe, car je ne ressens aucun plaisir pendant l'acte que je trouve ça très ennuyeux et sans intérêts. Mais je suis pas extrémiste pour autant et je ne pense pas que je changerai.
Je considère qu'il n'y a pas de vrai asexuel ou de zone grise.... tant qu'on le ressent au fond de soit qu'on a pas d'attirance et que ça soit pas volontaire (genre abstinence) on peut considérer les gens comme asexuel. Qu'ils soient repoussés par le sexe ou non qu'elle importance ! c'est pas une hypothétique découverte de la sexualité ou en soignant un traumatisme quelconque qu'on peut dire qu'ils sont pas vraiment asexuel, c'est le présent qui compte.
Si par la suite ils deviennent sexuel pourquoi pas, c'est déjà arriver de voir des asexuels changer mais cela ne change pas le fait qu'a un moment ils étaient A, avec aucune attirance.... la sexualité peut évoluer.
on voit bien des hétéros devenir homo après des années et aussi des homos devenir hétéro (c'est plus rare mais ça existe via forum lbgt) ou se découvrir bi ! ça ne change en rien qu'ils étaient homo, bi ou hétéro à un moment donné de leur vie. Peu importe la raison qu'ils se voilaient la face, ou qu'ils avaient pas encore rencontré une personne de même sexe qu'eux ou d'opposé à eux.....
enfin je vois les choses comme ça ^^
bah perso je suis bi enfin plutôt pan, je suis quand même repoussé personnellement par le sexe, car je ne ressens aucun plaisir pendant l'acte que je trouve ça très ennuyeux et sans intérêts. Mais je suis pas extrémiste pour autant et je ne pense pas que je changerai.
Je considère qu'il n'y a pas de vrai asexuel ou de zone grise.... tant qu'on le ressent au fond de soit qu'on a pas d'attirance et que ça soit pas volontaire (genre abstinence) on peut considérer les gens comme asexuel. Qu'ils soient repoussés par le sexe ou non qu'elle importance ! c'est pas une hypothétique découverte de la sexualité ou en soignant un traumatisme quelconque qu'on peut dire qu'ils sont pas vraiment asexuel, c'est le présent qui compte.
Si par la suite ils deviennent sexuel pourquoi pas, c'est déjà arriver de voir des asexuels changer mais cela ne change pas le fait qu'a un moment ils étaient A, avec aucune attirance.... la sexualité peut évoluer.
on voit bien des hétéros devenir homo après des années et aussi des homos devenir hétéro (c'est plus rare mais ça existe via forum lbgt) ou se découvrir bi ! ça ne change en rien qu'ils étaient homo, bi ou hétéro à un moment donné de leur vie. Peu importe la raison qu'ils se voilaient la face, ou qu'ils avaient pas encore rencontré une personne de même sexe qu'eux ou d'opposé à eux.....
enfin je vois les choses comme ça ^^
La civilisation ne consiste pas à multiplier les besoins mais à les réduire volontairement, délibérément. Cela seul amène le vrai bonheur.
Nous vivons dans une culture où le superflu est devenu si nécessaire que nous sommes condamnés à toujours vivre dans le manque!
Nous vivons dans une culture où le superflu est devenu si nécessaire que nous sommes condamnés à toujours vivre dans le manque!